A la nuit tombée

A la tombée de la nuit

Aujourd'hui, je me retrouve sur mon lit, mes pensées dirigées vers toi. Mon regard scrute le noir obscure qui éclaire ma chambre : c'est comme si la nuit m'avait plongée dans une des ces histoires terrifiantes interminables et épouvantablement tristes. J'essaye de me remémorer toutes ces rencontres qu'ont eut lieu avec toi, la première, la deuxième ... la dernière en date ainsi les yeux fermés je te voit et t'imagine près de moi malgré le pénombre de l'obscurité nocturne. J'avais les mains pongées dans cette boite qui consigne ces souvenirs passés ensemble : Billets de trains, lettres ...

La moitié de mon visage, laissant les yeux a découvert, était couvert d'un de tes vêtements qui avait et gardait ton sublime parfum malgré le contact constant contre mon propre corps. J'avoue beaucoup penser a toi en ce moment ainsi qu'aux incidents m'habitant et te touchant de jour en jour depuis quelques temps maintenant. A vrai dire, je ne sais pas trop ce que je veux. Mon cœur fait sombre un temps lunatique et instable, il pleut, il fait soleil, l'orage parfois ... Oui, des fois j'ai mal, le passé me hante occasionnellement quand je prend le temps d'y réfléchir c'est alors que la force d'une colère incurable s'en suit pour cause qu'une ou plutôt LA personne que j'aime me rappelle les vieux temps de mon enfance et des temps récents mais révolus. Tu sais je n'ai pas eut une vie joyeuse, tout ne m'est pas donné, contrairement a toi, tu as eut tout ce que tu voulais étant petit toi ... Nombreux sont les rêves que j'ai abandonné faute de moyen pour les réaliser. La faute ne retombe sur personne, c'est ainsi, on a sans doute fait ce qui était dans le pouvoir de mes proches de me combler mais après tout aujourd'hui je me dis que c'est bien ainsi, je ne suis pas le centre du monde : c'est a peine si on sait que j'existe,

Après la pluie arrive le beau temps ... les gouttelettes d'eau défilant fièrement sur mon visage tombent et sèchent. L'espoir repousse et l'amour déserte les plaines sablées du nulle part. Le malêtre dans le quel je sombre, parfois, est si amère, si cruel. Tu sais, même si je ne le montre pas, sous ces airs de fille heureuse, cachée derrière un masque ornée d'un sourire, je pleure. Je beigne dans cette tristesse et les larmes de ces larmes intérieures ... Mes vrais sourires, mon vrai visage, ce que je suis vraiment, ne se dévoile uniquement en ta présence qu'elle soit réelle, spirituelle ou virtuelle, lorsque tu es là je revis, je souris comme avant ou plutôt comme jamais.

Mes vaines sont des ruisseaux d'amertume et de désespoir, comme contaminé mais qui se purifie en présence d'un peu de soleil, cette eau brillerait par ton reflet je te laisserais te noyer dans mon cœur ... et je t'étoufferais d'amour.

Mais crois moi, je t'assure que je pense au futur, que je pense a nous, ne crois pas que je suis restée prisonnière des souvenirs enfantins ... Mais après tout, qui suis-je entrain d'essayer de convaincre, toi ou moi ?

Je pense a bien des choses les yeux fermés

la nuit, les pensées se bousculent dans l'obscurité

Cette solitude emmène une mûre réflexion

Qui entraine en fin de compte a bien des question.

Satchi